Article 23 fait référence à la déclaration Universelle des droits de l’Homme :

« Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. »

Son ambition est de donner (ou de rendre) ce droit aux usagers de la santé mentale. Trop souvent exclus des filières ordinaires de parcours d’insertion professionnelle (emploi y compris).

Ou du moins, leur permettre d’« Envisager un futur professionnel. »

Article 23 est un service de seconde ligne en santé mentale ambulatoire qui utilise les dynamiques d’insertion professionnelle pour compléter la prise en charge globale et de long terme des services médico-psychosociaux (première ligne en santé mentale ambulatoire). Services qui conçoivent les prise en charge dans le milieu de vie des personnes.

Et pour ce faire, Article 23 comprend une série d’outils qui vont de la collaboration avec des services médico-psychosociaux, de l’aide à la construction du projet professionnel jusqu’au soutien en emploi en passant par des espaces de préparations à l’intégration au marché de l’emploi dans des micro-entreprises de production.

Ces micro-entreprises, ces espaces permettent de développer des compétences transversales utiles pour la vie en général et la vie en entreprise en particulier.

Le sport et la culture sont également des outils utilisés.

Article 23 défend également une vision politique de l’intégration des usagers dans la société ordinaire.

Article 23, n’est pas un « Centre », un « Service », un « Etablissement », c’est un Dispositif .